Au commencement
La chapelle Saint-Michel,
Aux dires des architectes, elle n’était plus que « ruines ». Jusqu’à ce que deux personnalités de Saint-Mitre (Monsieur Charles Rostaing, Professeur d’Université, spécialiste des langues romanes, né à Entressen mais d’une très ancienne famille originaire de Saint-Mitre depuis au moins le XVI° siècle, et le Père Hirlemann, prêtre de la paroisse de Saint-Mitre, prédécesseur du Père Jean Sauvot), dans les années 1965, s’émeuvent de cette situation pitoyable et écrivent alors à Monseigneur l’Archevêque d’Aix pour obtenir le classement de ces « ruines » en qualité de « monument historique ».
En réponse, Monseigneur l’Archevêque signala, tout d’abord, que ses archives ne possédaient aucun document concernant cet ancien lieu de culte et leur demanda de prendre contact avec Monsieur Edouard Baratier, alors conservateur adjoint aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 66 rue Saint-Sébastien, à Marseille. Ce dernier intervint aussitôt et les aida dans leur demande : il dépouilla, notamment, les registres des visites pastorales de l’archevêque d’Arles et avoua, lui aussi, la pauvreté des sources historiques. Un dossier fut, malgré tout, présenté au Ministère de la Culture qui décida, malgré la faiblesse des sources, de classer les « ruines » de la chapelle en qualité de « monument historique » et de l’inscrire sur la « liste supplémentaire » le 23 mai 1971
La chapelle Saint-Michel étant un « monument historique », il fallait, pour procéder à sa rénovation, obtenir l’accord du Ministère de la Culture. Une première correspondance, pour cet objet, fut adressée au Ministère le 24 août 1973. Lequel transmit cette correspondance à Monsieur l’Architecte des Bâtiments de France qui donna son accord le 1° octobre 1973 Aux termes d’une délibération du conseil municipal de la commune de St Mitre les Remparts, en date du 21 octobre 1974 Par suite, toutes les conditions exigées par l’article 2229 du Code civil pour acquérir la propriété par la prescription trentenaire sont réunies au profit de la commune de St Mitre les Remparts qui doit être reconnue comme propriétaire cette parcelle de terrain Il était temps ! Près de deux ans de « combat juridique » pour une pareille évidence ! Les bénévoles pouvaient désormais s’atteler à la tâche de « restauration »